• MéditationsLa Fabuleuse Histoire du Sacré-Coeur de Saint Germain du Crioult   

     

     

     

     

    Dimanche 21 novembre, lors  de la messe du Christ Roi, célébrée en l'église du Sacré-Coeur de Saint Germain, le doyen de la paroisse Bienheureux François Jamet, le Père Jean-Luc Chaumoître a béni l'autel de la chapelle Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face. Cet autel a été offert par l'Abbaye de Notre Dame des Neiges de Saint Laurent les Bains en Ardèche. Rappelons que le Père Chaumoître est natif de Lisieux, ville de la Sainte. A cette occasion, il avait revêtu la chasuble brodée, restaurée par les Amis du Sacré Coeur: chasuble ayant appartenu à l'Abbé Henri du Rosel, enfant du pays, tué lors de la guerre 14-18.

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  • La Fabuleuse Histoire du Sacré-Coeur de Saint Germain du Crioult 

    Les tombes restaurées ont été bénies par Monseigneur Boulanger    

            

        A 16 h, ce vendredi 11 juin, jour de la fête du Sacré Coeur, 80  fidèles attendaient à l'entrée du cimetière leur nouvel Evêque. Monseigneur Boulanger venu à pied du sanctuaire où il s'était recueilli, était accompagné du Père Jean-Luc Chaumoître. Il saluait chacun,  avant de revêtir les ornements pour gagner en procession les tombes des prêtres. Ils étaient rejoints par le vicaire Florent Acotchou. Cérémonie émouvante au pied des tombes où Monseigneur associait prêtres disparus et vivants dans la nécessité qu'il y avait à se souvenir ou à soutenir ceux qui nous accompagnent dans tous les évènements de notre vie chrétienne.

    Historique
    Abbé Guillaume Boutry de Monville   (1756 – 1828)

     

     Prêtre eudiste

     

    Natif de Condé-sur-Noireau , d’une famille de 7 enfants, famille de robe, occupant de nombreux postes dans la magistrature. Il étudia lui-même la jurisprudence à Caen et suivit pendant quelque temps la carrière du barreau.  Sa conscience droite n’ayant supporté une injustice, il quittait le barreau pour entrer au Grand séminaire.

    Il devenait chapelain de Saint Sauveur en 1785. Il était ensuite incorporé dans la Congrégation des Eudistes.

    A la révolution il était parmi les prêtres du diocèse qui prêtèrent un serment restrictif de fidélité à la nouvelle Constitution.  Se rétractant, il pratiqua ensuite son ministère en cachette dans sa maison du village des Isles.  Dénoncé,  il comparaissait devant le tribunal du district . Il était emprisonné à Vire.  Il échappa de peu à son transfert à Rochefort pour être embarqué au bagne. Est ignorée la date où il recouvra la liberté. Mais comme les églises demeuraient toujours fermées, il fit construire une chapelle au hameau des Isles où il officiait chaque dimanche. Le Directoire rendait au culte les églises. En 1801, Guillaume Boutry de Monville est nommé pasteur de Saint Germain du Crioult. Sa renommée fit qu’il baptisa de nombreux enfants des communes environnantes (Vassy,  Moncy, Montsecret, et même Saint Clair de Halouze).  Il racheta le presbytère ( propriété actuelle de la famille Arnal). Il commença la restauration de la vieille église de Saint Germain qu’il consacra à la Vierge en 1824 en établissant la confrérie du Mont Carmel.


    Abbe Michel Delavarde curé de Saint Germain de 1828 à 1841

    Né à Montbertrand, il fut d'abord curé de Lassy. L'abbé Pihan disait que les vieillards de la paroisse avaient gardé de lui un excellent souvenir. L'abbé Delavarde disait quant à lui, en parlant de la paroisse de Saint Germain "
    Je n'y ai enterré que des saints". Il établit l'archiconfrérie du Saint Sacrement et mourut le 13 janvier 1841. Son corps est inhumé avec celui de Guillaume Boutry de Monville, de même que celui de l'abbé Pierre Lerebourg décédé le 25 avril 1821, sur lequel nous ne possédons pas à ce jour de documents.


    Abbé Thomas-Adrien Gautier (1817 – 1884)

     

    L’Abbé Gautier est né à Vire le 25 décembre 1817. Vicaire à Saint Martin à Condé, il devint curé de Saint Germain en 1851. « Le bon Monsieur Gautier, comme on l’appelait sut gagner l’estime et l’affection de tous », écrit l’Abbé Pihan dans un bulletin du « Divin Médecin ». Ce prêtre avait une dévotion extraordinaire pour la Sainte Vierge (par deux fois l’église y fut consacrée, avec l’Archiconfrérie de Notre Dame du Mont Carmel en 1824 (Abbé Boutry de Monville) et celle de L’immaculée Conception refuge des pêcheurs en 1842 (Abbé Martin). « On le rencontrait toujours le  chapelet à la main ». Il reconstruisit le chœur de l’église de Saint Germain. Il mourut le jour même de la solennité de l’Immaculée-Conception, peu de temps après avoir célébré la messe, le 14 décembre 1884. Le monument funèbre que les habitants lui ont érigé témoigne de la vénération que tous avaient pour leur prêtre.

     

      

    Abbé Eugène Houel  (1830 – 1892)

     

    Il est né en 1830 à Viessoix, et était curé de Saint Manvieu, quand il fut appelé par Monseigneur Hugonin Evêque du diocèse pour succéder à l’Abbé Gautier en 1885.

    Prêtre pieux et fort instruit, il s’appliqua tout particulièrement à la direction des âmes.

    « Il prêchait avec autant de piété, de zèle et d’éloquence. On ne se lassait pas de l’écouter. »

    (extrait du Divin Médecin).

    Il proposa ses deniers personnels pour la restauration de l’église vétuste.  Le Conseil municipal de l’époque n’agréa pas sa demande.

    Il mourut d’une longue et douloureuse maladie « supportée avec résignation » en 1892.

     

     

    Abbé Eugène-Hyacinthe Barbier (1849 – 1900)

     

    Né à Pont-Bellanger en 1849, il était curé de Fresné-la Mère avant d’arriver en 1893 à la paroisse de Saint Germain. « Ce prêtre éprouva un sentiment de profonde tristesse lors de sa première visite à Saint Germain, à la vue de l’état de délabrement du Saint Lieu. » Dès lors, il résolut de travailler énergiquement à la restauration de l’église.  Plus heureux que ses prédécesseurs, sa requête fut agréée du conseil municipal. « On ferait un volume si l’on voulait raconter dans le détail, les péripéties des démarches pour accomplir par lui, en vue d’obtenir les autorisations légales. »

     Mais cette entreprise de restauration n’avançant pas suffisamment vite à ses yeux, il entreprît de quêter au nom du Sacré Cœur. L’église de Saint Germain y avait été consacrée avec une Archiconfrérie en 1849, par l’Abbé Martin.

    Une magnifique nef et un élégant clocher sont réalisés avant qu’il ne décède le 27 août 1900.


    Restent deux tombes dont nous n'avons pu déchiffrer avec exactitude les noms: nous pourrons peut être le faire après le décapage du granit. Ces prêtres auraient été vicaires à Saint Germain.

     

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  • infos sanctuaire


    Amis du Sacré Cœur

    De

    Saint Germain du Crioult (14)

                                                       ________________________________

     

      En 2006, année de la renaissance de ce sanctuaire, ont surgi à la messe le jour de la fête du Sacré Cœur, 300 fidèles (une trentaine de fidèles les années précèdentes), auxquels il faut ajouter 150 jeunes de l’école et du collège du Sacré Cœur et leurs accompagnateurs, ainsi que des pèlerins, venus à pied par les petites routes et chemins du chef lieu de canton, voisin : Condé-sur-Noireau.

     Ce fut une surprise générale, à commencer pour le Père Jean-Luc Chaumoître, nouveau doyen de la paroisse (à l’origine du réveil de ce Sanctuaire poussé par la curiosité d’un document laissant entrevoir un riche passé).

     Ensuite tout est allé très vite : à cette fête, qui depuis 2006, chaque année, réunit toujours autant de fidèles, ainsi que plusieurs prêtres,  s’est greffée une association loi 1901, ayant entrepris plusieurs restaurations citées plus bas. Elle possède aujourd’hui cent quinze adhérents.

     S’inspirant de la ferveur passée, un groupe de prières s’est constitué. Il se réunit deux fois par mois : le 1er et 3e vendredi. Ce groupe prie pour les malades confiés au Sacré Cœur.

    Deux neuvaines sont aussi faites en ce sanctuaire : en octobre pour demander l’intercession de Sainte Marguerite Marie et en février, celle de Saint Claude la Colombière.

    Que pouvons-nous dire d’autres à nos internautes ? Que les promesses de Notre Seigneur Jésus Christ à Sainte Marguerite Marie, ne sont pas vaines, et que nous en avons reçu, les merveilleux bienfaits, pour ne pas dire plus. 

      
     

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  • Grace à vos donsNous avons restauré :

    Le calvaire du Ronceray

    La statue de la Vierge

    La chasuble d' Henri Du Rosel

    La tombe de L' Abbé Pihan

    Achat sono pour l'Eglise

    Restauration des tombes des prêtres

    Autel pour la chapelle Sainte Thérése de Lisieux

     

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