• 28 avril - Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
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    Le secret de Marie et ses conditions

     

    § 1 Âme prédestinée, voici un secret que le Très-Haut m'a appris, et que je n'ai pu trouver en aucun livre ancien ni nouveau. Je (vous) le confie par le Saint-Esprit, à condition :

    - Que vous ne le confierez qu'aux personnes qui le méritent par leurs oraisons, leurs aumônes, mortifications, persécutions, et zèle du salut des âmes et détachement.

    - Que vous vous en serviez pour devenir sainte et céleste ; car ce secret ne devient grand qu'à mesure qu'une âme en fait usage. Prenez bien garde de demeurer les bras croisés, sans travail ; car mon secret vous deviendrait poison et serait votre condamnation...

    - A condition que vous remerciez Dieu, tous les jours de votre vie, de la grâce qu'il vous a faite de vous apprendre un secret que vous ne méritiez pas de savoir.

    Et à mesure que vous vous en servirez dans les actions ordinaires de votre vie, vous en connaîtrez le prix et l'excellence que vous ne connaîtrez d'abord qu'imparfaitement, à cause de la multitude et de la grièveté de vos péchés et de vos attaches secrètes à vous-même.

    § 2. Avant de passer outre dans un désir empressé et naturel de connaître la vérité, dites dévotement, à genoux, l'Ave maris Stella et le Veni Creator, pour demander à Dieu la grâce de comprendre et goûter ce mystère divin...

     

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

    Dans Le Secret de Marie §1-2.

    Voir aussi l'Encyclopédie Mariale

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     

     

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  • Saint Claude La Colombière

    Jésuite, confesseur de sainte Marguerite-Marie (+ 1682)

    Né près de Lyon dans une famille bourgeoise, Claude entre à 17 ans dans la Compagnie de Jésus, les Jésuites. Dès sa profession solennelle en 1674, il est affecté au petit collège de Paray-le-Monial où il devient le confesseur du couvent de la Visitation. Il a 34 ans. La supérieure des Visitandines avait alors fort à faire avec une timide religieuse, Marguerite-Marie, qui croyait avoir reçu les confidences du Cœur de Jésus. Elle la confie au père de la Colombière. Le prêtre et la moniale se comprennent tout de suite: "Je t'enverrai mon fidèle serviteur et parfait ami", avait dit Jésus à Marguerite-Marie. Saint Claude La Colombière, paroisse Saint-Claude en val d'Ozon C'est ainsi que le jeune jésuite devient l'instrument par lequel le Christ va diffuser dans l'Église le culte de son Cœur transpercé, révélé à sainte Marguerite-Marie. Nommé en 1675 prédicateur de la duchesse d'York, il passe deux ans en Angleterre d'où il est banni à cause de calomnies. Accablé par la tuberculose, il retourne à Paray-le-Monial. Marguerite-Marie l'a prévenu: "Notre-Seigneur m'a dit qu'il voulait le sacrifice de votre vie en ce pays." C'est là qu'il meurt à 41 ans. Ses écrits expriment une belle harmonie entre la spiritualité de saint Ignace de Loyola et celle de saint François de Sales. 
    Patron de la paroisse Saint Claude en Val d'Ozon. 
    À Paray-le-Monial en Bourgogne, l'an 1682, saint Claude La Colombière, prêtre de la Compagnie de Jésus, homme entièrement donné à la prière, qui dirigea bien des fidèles à l'amour de Dieu par ses conseils sûrs et droits.

    Martyrologe romain

    A tout moment, j'attrape ces folles passions qui agitent ce pauvre cœur... Je demande à Dieu qu'il me fasse connaître ce que je dois faire pour son service et pour me purifier ; mais je suis résolu d'attendre avec douceur qu'il lui plaise faire cette merveille, car je suis bien convaincu que cela n'appartient qu'à lui seul.

    Saint Claude de la Colombière - Retraites

     

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  • 10 février – Sainte Scholastique – France : Consécration de la France à Marie par le roi Louis XIII (1638)
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    La France est consacrée à Marie par un acte enregistré par le Parlement

     

    En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse française stigmatisée que le cardinal de Richelieu tenait en grande estime, que la France lui soit consacrée.

    L’année suivante, le roi Louis XIII, « dans le secret de son cœur », consacre sa personne et son royaume à Marie, et avec la reine, Anne d’Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans. La Mère de Dieu répond en apparaissant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le roi reconnaissant à la Vierge pour ses premiers succès militaires. Marie demande trois neuvaines : à Notre-Dame de Cotignac en Provence, à Notre-Dame de Paris et à Notre-Dame des Victoires.

    Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la Reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c’est neuf mois après jour pour jour que naîtra Louis XIV qui recevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ». Dès que la reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l’enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l’édit officiel qui consacre solennellement la France à Marie.

    Louis XIII veille à ce que cet édit soit enregistré par le Parlement comme un acte de l’autorité souveraine. Il instaure une procession chaque année le 15 août pour la fête de l’Assomption, dans toutes les églises de tous les diocèses du royaume. Voici un extrait de l’édit de consécration de la France à Marie, promulgué par le roi Louis XIII :

    « Tant de grâces si évidentes font que nous avons cru être obligés de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu’à lui, en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et tous nos sujets. Nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter les rendront hosties agréables et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces. »

     

    Cf. Encyclopédie Maria tome IV – Beauchesne 1956 – p. 714

    Et aussi : Notre Histoire avec Marie

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     

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  • Image illustrative de l’article Notre-Dame de Pontmain

    Notre-Dame-de-Pontmain

     

    Notre-Dame de Pontmain est le vocable sous lequel est appelée la Vierge Marie à l'occasion d'une apparition qui est survenue le 17 janvier 1871 dans le petit village de Pontmain, en Mayenne. L'apparition de Notre-Dame de Pontmain est reconnue par l'Église catholique l'année suivante, après enquête canonique. Une église est construite pour accueillir les pèlerins.

    Le culte de Notre-Dame de Pontmain se répand, et en 1920, l'évêché demande au Vatican la création d'un office et d'une messe spécifique. Aujourd'hui, la fête de Notre-Dame de Pontmain est inscrite au calendrier liturgique du diocèse, et elle est fêtée le 17 janvier. Plusieurs églises ou paroisses lui sont dédiées.

    L'apparition

    Alors que la France est envahie par les armées allemandes, l’Apparition mariale de Pontmain est l'événement survenu le 17 janvier 1871 dans le petit village de Pontmain, en Mayenne. Sept enfants au total déclarent voir « une belle dame », mais seuls les trois plus âgés seront reconnus officiellement par l’Église lors de la reconnaissance officielle de l'apparition. L'apparition débute vers 18 h, et va durer environ trois heures. Elle regroupe progressivement les habitants du village, qui ne voient rien, sauf quelques enfants qui décrivent les évolutions de la vision au cours du temps, au rythme des prières de l'assemblée. Dès le lendemain le curé du village interroge les enfants et note un premier récit avant d'en informer l'évêque. Très vite une enquête canonique est ouverte, et un an plus tard, le 2 février 1872, Mgr Casimir Wicart reconnaît officiellement l'apparition de la Vierge de Pontmain, et autorise sa dévotion1.

     

     

    Vitrail représentant l'apparition

    Le pèlerinage

     

    Dès les premiers jours qui suivent l'apparition, avant même l'avis de l’Église sur l'authenticité ou non de l'apparition, des pèlerins se rendent sur le lieu pour y prier2 car ils voient dans le départ rapide des troupes allemandes du département (dans les jours qui suivent l'apparition), le signe de la protection de la Vierge. C'est pourquoi, immédiatement des pèlerinages spontanés s'organisent à Pontmain3. L'abbé Richard dénombrera le 2 mars (soit un peu plus d'un mois après l'apparition), environ 400 pèlerins dans le village. Au printemps, on compte déjà entre 3 000 et 4 000 personnes par jour4.

    À la suite de l'apparition et de sa reconnaissance canonique, l'abbé Guérin, curé de Pontmain, assure l'accueil des pèlerins avec les religieuses de l'école. Mais après sa mort en 1872, l'évêque appelle les Missionnaires Oblats de Marie-Immaculée pour animer les premiers pèlerinages et prêcher dans la région. L'affluence des pèlerins à Pontmain a été rapide. Pour le premier anniversaire des apparitions, le 17 janvier 1872, on comptait déjà 8 000 personnes. Venant d'abord du département, les pèlerins viennent progressivement de la France entière, puis de l'étranger5.

    On compte aujourd'hui environ 300 000 pèlerins par an et 4 000 par jour lors des grandes fêtes comme l'Assomption6,7.

     

    Basilique Notre-Dame d'Espérance de Pontmain

    Après le décès du curé du village, le père Guérin, l'évêque Mgr Wicart confie, le 29 mai 1872 aux missionnaires oblats de Marie-Immaculée le soin d'accueillir les pèlerins qui se rendent sur le lieu d'apparition, et d'y construire un sanctuaire8. Monseigneur Wicart, évêque de Laval, pose la première pierre de l'église le 17 juin 1873, mais il meurt peu après. Ses successeurs suivent sa voie. L'église est achevée en 1890, mais elle n'est consacrée que le 15 octobre 1900 par Mgr Pierre Geay8,9.

    Le 21 février 1905, le pape Pie X érige l'église au rang de basilique8.

    Vénération en France et à l'étranger

    Sa fête liturgique est célébrée le 17 janvier, et elle est officiellement inscrite au calendrier liturgique du diocèse de Coutances et Avranches10.
    De nombreuses églises et chapelles possèdent des vitraux ou statues de Notre-Dame de Pontmain.

     

     

    Plusieurs églises lui sont dédiées, comme :

    Au Liban

    Dans les années 1900, quelqu'un11 emporte une copie de la statue de la Vierge de Pontmain au Liban, dans le village de Béchouate12.

    Lorsque la Vierge apparaît dans ce village, en 1976 et 2004, cette statue, dont l'origine est alors oubliée, est utilisée comme support pour l'imagination. Le père Claude Poussier, recteur du sanctuaire de Pontmain, en faisant lui-même le pèlerinage à Béchouate, en janvier 2005, découvre la statue et révèle son origine française. À cette occasion, le message de la Vierge de Pontmain, traduit en arabe, est inscrit sur le sanctuaire de Notre-Dame de Béchouate12

    Au Canada

    La paroisse Notre-Dame-de-Pontmain, fondée en 1894, a été ainsi dénommée en l'honneur de Notre-Dame de Pontmain et de l'apparition mariale. Cette paroisse donnera en 1945, le nom à la municipalité Notre-Dame-de-Pontmain, toujours ainsi dénommée13.

     

     

     

     

     

     

     

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  • Notre Dame du Refuge

     

     
    Auguste Reine des Cieux et maîtresse des Anges,
    vous qui avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan ,
    nous vous le demandons humblement,
    envoyez les légions célestes pour que , sous vos ordres ,
    elles poursuivent les démons,
    les combattent partout,
    répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme.

    Qui est comme Dieu?

    Ô bonne et tendre Mère,
    vous serez toujours notre amour et notre espérance.

    O divine,e Mère,
    envoyez les Saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi.
    Saint Anges et Archanges défendez nous,
    gardez nous.
     

     
     

    Le 13 Janvier 1863, une âme accoutumées bontés de la très Sainte Vierge, subitement frappée comme d'un rayon de clarté divine, crut voir les démons répandus sur la terre, y causant des ravages inexprimables .

    En même temps l'Auguste Mère de Dieu lui dit que l'heure était venue de la prier comme Reine des Anges ,et de lui demander d'envoyer les légions saintes pour combattre et terrasser les puissances de l'enfer.

     

    "Ma Mère, vous qui êtes si bonne, ne pourriez vous pas les envoyer sans qu'on vous le demande?"

    - " Non la prière est une condition posée par Dieu même pour l'obtention des grâces"

    -"Eh bien !! ma Mère ,voudriez vous m'enseigner vous-même comment il faut vous prier?"

     

    Et la Très Sainte Vierge lui dicta la Prière : "Auguste Reine"

     

    Au premier tirage les presse se brisèrent trois fois.

    Mais sous l'impulsion de Bienheureux Père Cestac, fondateur de N.D du Refuge, cette prière s'est répandue dans l'univers catholique, accompagnée partout de faveurs extraordinaire . 

     

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  • Sainte Marguerite-Marie Alacoque
    Confidente du Sacré-Cœur

    M

    arguerite-Marie Alacoque, cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, naît dans un village du charolais, à Verosvres (Vroules en patois charolais), le 22 juillet 1647. Son père, notaire royal, décède quand elle a huit ans.

    À 10 ans elle est très malade et elle fait vœu de devenir religieuse si Notre Dame la guérit. Ayant retrouvé la santé, elle oublie sa promesse, mais un peu plus tard la maladie de sa mère la lui rappelle. C'est pourquoi, bien que sa famille soit contre, le 25 mai 1671, elle entre au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial où elle prend l’habit des visitandines le 25 août 1671.

    Marguerite-Marie fait profession le 6 novembre 1672. Elle épouse dès ce moment-là le Christ souffrant, le Christ en agonie. Jusque-là, elle a bien souvent entendu la voix du Seigneur au fond d'elle.

    Mais le 27 décembre 1673, le Christ lui apparaît physiquement, lui révélant son divin Cœur rayonnant comme un soleil, portant la trace du coup de lance, la couronne d'épines. Une croix le domine. Il lui adresse alors ce premier message : « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen. » Le Christ alors unit le cœur de Marguerite-Marie au sien, et dès cet instant Marguerite-Marie gardera toujours une douleur au côté. La mission laissée à la sainte n'est pas petite : faire connaître aux hommes l'Amour débordant de Dieu… C'est la première des trois grandes apparitions.

    La deuxième grande apparition a lieu l'année suivante, un premier vendredi du mois. Le Christ lui apparaît de nouveau manifestant son divin Cœur, “tout rayonnant de gloire avec ses cinq plaies brillantes comme cinq soleils”. Le Christ alors se plaint que les hommes soient si loin de son Amour, et le lui rendent si peu. Il lui dit alors : « Tu communieras […] tous les premiers vendredis de chaque mois. Et, toutes les nuits du jeudi au vendredi je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j'ai bien voulu sentir au jardin des Olives […] Et, pour m'accompagner […] tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi ». De plus, le Christ lui rappelle alors l'importance de l'obéissance, car Satan « n'a point de pouvoir sur les obéissants ».

    Durant l'octave du Saint-Sacrement, en 1675, c'est la troisième grande apparition, et sans nul doute la plus connue. De nouveau, le Christ lui révèle son divin Cœur, et lui laisse ces paroles : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris […] Mais ce qui m'est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. » Il lui demande alors que soit instaurée la fête du Sacré-Cœur, un culte public ! Marguerite-Marie, petite visitandine dans une petite ville, voit alors évidemment mal par quel moyen elle pourrait y répondre ! Plusieurs visions suivront jusqu'en 1677.

    Au début elle passe pour possédée, mais, heureusement, elle est soutenue par son confesseur, le père Claude La Colombière (canonisé le 31 mai 1992) qui, quand Marguerite-Marie lui ouvre sa conscience, voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage. Peu à peu la communauté accepte et vénère le Sacré Cœur (cœur souffrant entouré de flammes et d’une couronne d’épines).

    La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et, en 1899, le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) instituera la fête du Sacré-Cœur (3e vendredi après la Pentecôte).

    En 1689, Marguerite-Marie reçoit un dernier message du Seigneur : elle doit faire savoir au roi, Louis XIV, qu'il doit se consacrer au Sacré Cœur, ainsi que tous les grands du royaume, et Lui construire un lieu de culte. Le message arriva-t-il au destinataire ? Nul ne sait, mais toujours est-il qu'il n'y eut point de suite.

    En octobre 1690, elle annonce à ses sœurs, incrédules, que le Seigneur veut la rappeler à Lui, et en effet, sœur Marguerite-Marie rend saintement son âme à Dieu le 17 octobre. Depuis son corps repose à la basilique de Paray-le-Monial.

    Déclarée vénérable en 1824 et bienheureuse en 1864, Marguerite-Marie à été canonisée le 13 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

     

    Martyrologe Romain : À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1690, la naissance au ciel de sainte Marguerite-Marie Alacoque, dont la mémoire a été célébrée la veille.

     

    Pour un approfondissement biographique :
    >>> Sainte Marguerite-Marie Alacoque

     

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  • 13 octobre – Portugal, 7e apparition à Fatima : le Miracle du Soleil (1917)
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    Le baptême du Christ par Perugino.
    Pour vivre notre vocation à la sainteté, imitons Marie
    Aujourd’hui, jeudi, jour des mystères lumineux, méditons le 1er mystère lumineux, le baptême du Christ dont le fruit est la vocation à la sainteté, la fidélité aux promesses du baptême (Lecture de l’Écriture : Mt 3, 11-13) Cet instant est bouleversant : Jésus, le Fils de Dieu, se fait le plus petit, le plus humble, le dernier. Il s’est fait pauvre pour que nous soyons riches de la vie divine ; nous-mêmes, si nous voulons que le Christ opère en nous les merveilles de sa grâce, nous devons avoir un cœur aussi pauvre et humble que nous le pouvons. Une lumière est déposée entre nos mains lors de notre baptême pour que sa flamme éclaire toute notre vie et celle de nos frères. Seigneur, vous qui nous avez montré la force divine qui émanait des eaux du baptême, donnez-nous de percevoir combien, par notre baptême qui nous a rendus enfants de Dieu, nous pouvons vivre de la vie de la Sainte Trinité et porter les fruits que cette vie insuffle en nous !  

    Méditation proposée par l’association Notre-Dame de France

     

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     

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