•  Vendredi 16 juin 2023

     

    « On sentait une effervescence ce matin-là dans la bourgade de Saint Germain du Crioult. C’était une fête. UNE TRÈS GRANDE FÊTE. Les environs avaient été ameutés depuis des mois pour se rassembler le vendredi 23 juin à 10h30. » C’était en l’an 2006, date de la renaissance du sanctuaire du Sacré-Cœur de Saint Germain. Et l’auteur de ces lignes était le père Joseph Voegelé, enfant du pays, ancien élève de l’école du Sacré-Cœur de Saint Germain qui dans l’enthousiasme de cette résurrection prit sa plume pour faire un merveilleux article dans En marche. Et de poursuivre « A l’intérieur, les bancs de l’église se trouvaient occupés  ; de vieilles connaissances, des jeunes et anciens, et puis de la toute première jeunesse, des enfants accompagnés qui venaient de Condé à Saint Germain à pied, élèves de l’école et collège du Sacré-Cœur de Condé, renouant avec la tradition ancienne et oubliée de la fête du Sacré-Cœur d’autrefois» Et cela dure depuis 18 ans ! Et ce vendredi 16 juin, pour cette fête, ils sont toujours là, plus participants encore, grâce à un bel engagement de leur école, et leurs voix résonnaient dans l’église quand ils entonnaient les chants. Comme votre cœur se serait à nouveau dilaté cher Père Voegelé qui depuis nous a quittés, comme beaucoup de fidèles de l’époque. Une petite poignée étaient encore là, se serrant au sein de la chorale ou au fond de l’église, heureux de se retrouver d’où qu’ils soient. Bien souvent, nous nous sommes demandé, s’il restait des souvenirs chez ces 2000 jeunes qui avaient emprunté ce joli parcours par petits chemins et petites routes, si leur cœur à eux aussi avaient été touchés par tout ce qu’ils avaient vécu et entendu ? Et ce vendredi, il fallait bien que cela arrive, pour Dieu le temps ne compte pas…Ce jeune qui se rend à l’autel, muni d’un petit papier pour dire devant toute l’assistance, qu’il a demandé d’être baptisé. ET LES ÉLÈVES DU SACRE CŒUR, AVEC LEURS PROFESSEURS SONT PARTIE PRENANTE POUR L’ACCOMPAGNER JUSQU’AU BAPTÊME. Ne me dites pas qu’il n’existe pas des MOMENTS DE GRÂCE !

                                                                                                          NV

     photos Yvette VIvien

     Un pèlerinage et une célébration dans la ferveur et la grâce

      Un pèlerinage et une célébration dans la ferveur et la grâce

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Un pèlerinage et une célébration dans la ferveur et la grâce

     

     Un pèlerinage et une célébration dans la ferveur et la grâce

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Un pèlerinage et une célébration dans la ferveur et la grâce

    Père Michel Roger  ,  Père Fulgence - -Noël  Mougabio

     

     

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  • FÊTE DU SACRE-COEURj

     

    juin est le mois du Sacré-Cœur, rappelons que le culte du Sacré-Cœur est un acte d'amour et un culte de réparation pour tous les blasphèmes commis envers celui-ci qui a offert sa vie pour nous avec le pardon de nos péchés. Les papes Léon XIII (acte de consécration ci-dessus), Pie XI et Pie XII en ont marqué l'importance pour notre époque. Et beaucoup plus récemment Benoît XVI y avait consacré la jeunesse lors des JMJ en Espagne. 

    Dans notre sanctuaire du Sacré-Cœur Espérance et Salut des malades de Saint Germain du Crioult (Condé-en-Normandie 14) ce culte a été célébré chaque premier vendredi du mois par la communion réparatrice, avec une adoration du Saint-Sacrement à 10h suivie de la messe à 10 h 30.


     

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  • Cœur Immaculé de Marie

    Samedi 17 juin

    Le Cœur Immaculé de Marie

     

     

    La consécration à l'Immaculée est un acte par lequel chacun, laic ou religieux, marié ou non, s'engage à prendre Marie dans sa propre vie. C'est un don libre et par amour, de soi-même à l'Immaculée, sans limites ni condition, en ratification des promesses du baptême. C'est se dévouer à la Mère du Sauveur, entièrement, pour qu'elle réalise par nous sa Mission de Mère des Hommes, et 'pour que, d'une certaine façon, nous devenions Elle-même' (Père Kolbe). Voir le diaporama de présentation avec prière au Cœur Immaculé

    Samedi 17 juin

    Le Cœur Immaculé de Marie

    Le lendemain de la fête du Sacré-Cœur, l’Église célèbre la fête du Cœur Immaculé de Marie. Elle a l’intuition profonde de l’union des deux Cœurs. Ainsi nous pouvons comprendre que pour pouvoir entrer dans le Cœur de Jésus, rien de tel que d’entrer par la porte du Cœur de Marie.

     

    La Consécration au Cœur Immaculée de Marie : "Jésus dit au disciple :

    Voilà ta Mère ! Et dès cette heure-là, le disciple La prit chez lui."

    (Jn 19,27). 

     

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  • Fêtes des Cœurs de Jésus et de Marie

    Vendredi 16 juin - Le Sacré-Cœur de Jésus 

    Saint Jean-Paul II « La liturgie de l’Église va célébrer, en esprit d’adoration et avec un amour particulier, le mystère du « Cœur du Christ ». […] On sait que le mois de juin est particulièrement consacré au divin Cœur, au Cœur sacré de Jésus. Nous lui exprimons notre amour et notre adoration par la litanie dont chacune des invocations a une richesse théologique particulièrement profonde.»

    Sacré-Cœur de Jésus

    Dans l’Évangile, Jésus nous a promis qu’il serait avec nous jusqu’à la fin du monde, qu’Il enverrait l’Esprit-Saint consolateur pour nous soutenir et nous réconforter, qu’Il nous prendrait avec Lui pour la vie éternelle. Le signe de cette Promesse, c’est le Cœur ouvert de Jésus sur la Croix. Voir le diaporama de présentation avec prière au Sacré-Cœur de Jésus

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  •  Chapelet  avec le Sacré-Cœur de Jésus

    Mystère Lumineux

    Présentation

    Marguerite naît au 17e siècle en 1647 dans un petit village à quelques kilomètres de Paray-le-Monial dans la région de la Bourgogne. Elle est la 5e des 7 enfants de la famille. Elle mène une vie paisible au rythme de la ferme de ses parents et des temps de prières. Elle partage avec plaisir les jeux de ses frères et sœurs. Elle aime également se retrouver seule dans le silence pour prier Jésus.

    Mais cette vie calme et heureuse bascule brutalement après la mort de son père et de sa tante. Sa maman doit alors s’occuper de la propriété familiale et a peu de temps pour ses enfants. Ils doivent alors aller en pension. Marguerite part au pensionnat des religieuses de Charolles.

    Malheureusement Marguerite doit rentrer dans sa famille car elle a une maladie qui va l’obliger à rester au lit pendant 4 longues années. Elle souffre beaucoup et aucun médicament ne la soulage. Sa maman veille beaucoup sur elle.

    Avec sa maman, Marguerite prie La Sainte Vierge et lui promet : « Si je guéris, je vous promets de devenir une de vos filles ».

    Et Marguerite guérit. Mais la vie à la ferme a beaucoup changé : en effet, suite au décès de son papa, la propriété a été partagée entre les membres de la famille de son papa. Et sa maman n’a plus son mot à dire. Marguerite doit alors effectuer toutes les tâches les plus difficiles ; elle est devenue le souffre-douleur de la maison. Elle écrira plus tard : « Moqueries, injures, accusations, je ne savais où me réfugier ».

    Quand c’est trop dur, Marguerite se réfugie en quelque coin du jardin ou de l’étable. Elle pleure et prie pour ceux qui la maltraitent.

    A 17 ans, elle est devenue une belle jeune fille. On veut la marier mais elle est partagée entre les plaisirs du monde et l’appel du Seigneur à la vie religieuse. Elle pose la question que nous nous posons tous : Quelle est ma vocation véritable ?

    C’est à l’âge de 22 ans qu’elle décide de devenir religieuse malgré les protestations de sa famille. Elle décide d’ajouter le prénom de Marie à son prénom par attachement à la Sainte Vierge. Désormais, tous les âges la connaissent sous le prénom Marguerite-Marie.

    En 1671, elle se présente au monastère de la Visitation à Paray-Le-Monial. Au fond de son cœur, elle entend Jésus lui dire : « C’est ici que Je te veux ». Elle ne se doute pas un seul instant de ce que Dieu allait lui demander.

    Le 27 décembre 1673, Jésus lui apparaît et lui dit : « Mon Divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen ». Ainsi Marguerite-Marie reçoit sa mission sur terre : faire connaître le Cœur de Jésus, signe de l’amour de Dieu pour les hommes.

    Dans cette mission, elle sera accompagnée par le père Claude La Colombière, un jeune prêtre jésuite qui vient d’arriver à Paray-Le-Monial. Marguerite-Marie aura de nombreuses apparitions de Jésus et de son Sacré-Cœur brûlant d’amour pour les hommes.

    Petit à petit, le Sacré-Cœur de Jésus commence à être prié et vénéré. On vient voir Marguerite-Marie pour lui demander des conseils, des avis spirituels, on lui écrit, on lui demande des images mettant à l’honneur le Sacré-Cœur de Jésus, on lui apprend que des familles entières s’y consacrent.

    Épuisée par la maladie, Marguerite-Marie meurt le 17 octobre 1690 à 43 ans. Le culte du Sacré-Cœur se répand comme une trainée de poudre. Paray-le-Monial devient alors la cité du Cœur de Jésus. C’est le seul lieu au monde qui puisse se nommer ainsi.

    En 1873, à Paris, la magnifique basilique du Sacré-Cœur à Montmartre que l’on connaît encore aujourd’hui est construite. En 1899, le pape Léon 13 consacre l’univers au Sacré-Cœur car l’amour ne connaît pas de frontières. Aujourd’hui, nous trouvons des statues du Sacré-Cœur dans la plupart des églises de la Terre. Soyons donc sûrs que lorsque nous prions notre  Chapelet  avec le Sacré-Cœur de Jésus, nous avons un rendez-vous d’amour avec Dieu.

    Mystère Lumineux

     

    Psaume 25 : « souviens-toi de ta tendresse, Yahvé, de ton amour, car ils sont de toujours. Ne te souviens pas des égarements de ma jeunesse, mais de moi, selon ton amour ».

    1er mystère Lumineux : Le baptême de Jésus

    Evangile selon St Matthieu – chapitre 3 et 4 :

    Ayant été baptisé, Jésus remonta de l’eau. Et voici que les cieux s’ouvrirent : et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu'une voix venue des cieux disait : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur. »

    Le baptême nous fait devenir enfant de Dieu. Méditons les mystères Lumineux de ce Rosaire avec les promesses de Jésus faite à Sainte Marguerite-Marie.

    Voici la promesse de Jésus pour ceux qui travaillent au salut des Ames : « Ceux qui travaillent au salut des âmes auront l’art de toucher les cœurs les plus endurcis et travailleront avec un succès merveilleux s’ils sont pénétrés eux-mêmes d’une tendre dévotion au divin Cœur ».

    Notre Père
    10 JVSM
    Gloire au Père

    Prière de Sainte Marguerite-Marie au Cœur de Jésus :

    « O Cœur tout brûlant d’amour,
    Changez-moi tout en cœur pour vous aimer,
    En me consommant dans vos plus vives ardeurs. »

    2e mystère Lumineux : Les Noces de Cana

    Evangile selon St Jean, chapitre 2 :

    Il y eut des noces à Cana de Galilée. La mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité. Et ils n’avaient pas de vin car le vin des noces était épuisé.

    Jésus dit : « Remplissez d’eau ces jarres, puisez et portez-en au maître du repas ». Lorsque le maître du repas eut gouté l’eau devenue vin, il dit : « Tout homme sert d’abord le bon vin et quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ».

    Poursuivons notre prière du Rosaire avec les promesses de Jésus faites à Sainte Marguerite-Marie concernant les Communautés : « Je répandrai la suave onction de mon ardente charité sur toutes les communautés qui m’honoreront et se mettront sous ma spéciale protection ».

    Et Jésus fait également cette promesse aux personnes séculières, c’est-à-dire les personnes qui n’appartiennent pas à un ordre religieux : « Pour les personnes séculières, elles trouveront par le moyen de cette aimable dévotion, tous les secours nécessaires à leur état, c’est-à-dire la paix dans leur famille, le soulagement dans leurs travaux, les bénédictions du ciel dans toutes leurs entreprises, la consolation dans leurs misères, et c’est dans ce Sacré Cœur que ces personnes trouveront un lieu de refuge pendant toute leur vie et principalement à l’heure de la mort ».

    Notre Père
    10 JVSM
    Gloire au Père

    Prière de confiance de Saint Claude La Colombière :

    « Mon Dieu, je suis persuadé que tu veilles sur ceux qui espèrent en Toi et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de Toi toute chose.
    J’ai résolu de vivre désormais sans aucun souci et de me décharger sur Toi de toutes mes inquiétudes ».

    3e mystère Lumineux : L’annonce du Royaume et l’Appel à la Conversion

    Evangile selon St Mathieu, chapitre 4 : Jésus parcourait toute la Galilée, enseignait dans les synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie.

    Des foules nombreuses se mirent à le suivre de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée et de la Transjordane.

    Dans les maisons où l’image du Sacré-Cœur sera exposée et honorée, Jésus a donné la promesse suivante à Sainte Marguerite-Marie: « Partout où cette image sera exposée pour y être singulièrement honorée, elle y attira toutes sortes de bénédictions. Je répandrai avec abondance dans le cœur de tous ceux qui m’honoreront tous les dons dont ce Cœur est plein. ».

    Sainte Marguerite-Marie précise que Jésus veut que cette image soit exposée en public afin de toucher le cœur insensible des hommes.

    Notre Père
    10 JVSM
    Gloire au Père

    Prière que Sainte Marguerite nous donne pour se consacrer au Sacré-Cœur de Jésus :

    « Je donne et consacre ma personne et ma vie, mes actions, mes peines et souffrances au Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ.
    Je vous prends, ô Sacré-Cœur, pour le protecteur de ma vie, le réparateur de tous les défauts de ma vie et mon asile assuré à l’heure de la mort.
    O Cœur d’amour ! Je mets toute ma confiance en vous. »

    4e mystère Lumineux : La Transfiguration

    Evangile selon St Jean – chapitre 8 :

    Dès l’aurore, Jésus fut dans le Temple et tout le peuple venait à lui, et s’étant assis, il les enseignait.

    Il dit : « Moi, je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais aura la lumière de la vie ».

    Nous continuons notre prière avec la promesse suivante que Jésus a donné à Sainte Marguerite-Marie : la promesse de bonne mort pour ceux qui communieront 9 premiers vendredis du mois de suite.

    Jésus a dit : « Je promets, dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que mon amour tout puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis des mois, à la suite, la grâce de la pénitence finale. Mon divin Cœur se rendant leur asile assuré au dernier moment ».

    Notre Père
    10 JVSM
    Gloire au Père

    Prières composées par Sainte Marguerite-Marie :

    Je vous salue, Cœur de mon Jésus, sauvez-moi
    Je vous salue, Cœur de mon Créateur, perfectionnez-moi
    Je vous salue, Cœur de mon Juge, pardonnez-moi
    Je vous salue, Cœur de mon Père, gouvernez-moi
    Je vous salue, Cœur de mon Frère, demeurez avec moi
    Je vous salue, Cœur très patient, supportez-moi
    Je vous salue, Cœur pacifique, calmez-moi
    Je vous salue, Cœur de Jésus, consolation des affligés, consolez-moi
    Je vous salue, Cœur de Jésus, modèle de perfection, éclairez-moi.

    5e mystère Lumineux : L’institution de l’Eucharistie

    Evangile selon St Jean – chapitre 6 :

    Moi, je suis le pain de vie. Vos pères, dans le désert, ont mangé et sont morts.

    Ce pain est celui qui descend du ciel pour qu’on le mange et ne meure pas. Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra pour toujours.

    Et le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde.

    Dans les nombreuses promesses que Jésus a confié à Sainte Marguerite-Marie, il y a celles qui concernent le règne du Sacré-Cœur :

    Jésus a dit à Sainte Marguerite-Marie : « Ne crains rien, je régnerai malgré mes ennemis et tous ceux qui voudront s’y opposer. Cet aimable Cœur régnera, malgré Satan. Satan demeurera confus avec tous ses adhérents. Le ciel et la terre passeront et non mes paroles ».

    Notre Père
    10 JVSM
    Gloire au Père

    Acte de confiance en Dieu de Saint Claude la Colombière :

    « Mon Dieu, je suis si persuadé que Vous veillez sur ceux qui espèrent en Vous ! Je connais, hélas ! je ne connais que trop que je suis fragile et changeant, je sais ce que peuvent les tentations contre les vertus les mieux affermies, j’ai vu tomber les astres du ciel et les colonnes du firmament, mais tout cela ne peut m’effrayer : tant que j’espérerai, je me tiens à couvert de tous les malheurs. Ainsi, j’espère que Vous me soutiendrez contre les plus furieux assauts et que Vous ferez triompher ma faiblesse de mes plus redoutables ennemis »

     

     

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  • Présentation

    Marguerite naît au 17e siècle en 1647 dans un petit village à quelques kilomètres de Paray-le-Monial dans la région de la Bourgogne. Elle est la 5e des 7 enfants de la famille. Elle mène une vie paisible au rythme de la ferme de ses parents et des temps de prières. Elle partage avec plaisir les jeux de ses frères et sœurs. Elle aime également se retrouver seule dans le silence pour prier Jésus.

    Mais cette vie calme et heureuse bascule brutalement après la mort de son père et de sa tante. Sa maman doit alors s’occuper de la propriété familiale et a peu de temps pour ses enfants. Ils doivent alors aller en pension. Marguerite part au pensionnat des religieuses de Charolles.

    Malheureusement Marguerite doit rentrer dans sa famille car elle a une maladie qui va l’obliger à rester au lit pendant 4 longues années. Elle souffre beaucoup et aucun médicament ne la soulage. Sa maman veille beaucoup sur elle.

    Avec sa maman, Marguerite prie La Sainte Vierge et lui promet : « Si je guéris, je vous promets de devenir une de vos filles ».

    Et Marguerite guérit. Mais la vie à la ferme a beaucoup changé : en effet, suite au décès de son papa, la propriété a été partagée entre les membres de la famille de son papa. Et sa maman n’a plus son mot à dire. Marguerite doit alors effectuer toutes les tâches les plus difficiles ; elle est devenue le souffre-douleur de la maison. Elle écrira plus tard : « Moqueries, injures, accusations, je ne savais où me réfugier ».

    Quand c’est trop dur, Marguerite se réfugie en quelque coin du jardin ou de l’étable. Elle pleure et prie pour ceux qui la maltraitent.

    A 17 ans, elle est devenue une belle jeune fille. On veut la marier mais elle est partagée entre les plaisirs du monde et l’appel du Seigneur à la vie religieuse. Elle pose la question que nous nous posons tous : Quelle est ma vocation véritable ?

    C’est à l’âge de 22 ans qu’elle décide de devenir religieuse malgré les protestations de sa famille. Elle décide d’ajouter le prénom de Marie à son prénom par attachement à la Sainte Vierge. Désormais, tous les âges la connaissent sous le prénom Marguerite-Marie.

    En 1671, elle se présente au monastère de la Visitation à Paray-Le-Monial. Au fond de son cœur, elle entend Jésus lui dire : « C’est ici que Je te veux ». Elle ne se doute pas un seul instant de ce que Dieu allait lui demander.

    Le 27 décembre 1673, Jésus lui apparaît et lui dit : « Mon Divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen ». Ainsi Marguerite-Marie reçoit sa mission sur terre : faire connaître le Cœur de Jésus, signe de l’amour de Dieu pour les hommes.

    Dans cette mission, elle sera accompagnée par le père Claude La Colombière, un jeune prêtre jésuite qui vient d’arriver à Paray-Le-Monial. Marguerite-Marie aura de nombreuses apparitions de Jésus et de son Sacré-Cœur brûlant d’amour pour les hommes.

    Petit à petit, le Sacré-Cœur de Jésus commence à être prié et vénéré. On vient voir Marguerite-Marie pour lui demander des conseils, des avis spirituels, on lui écrit, on lui demande des images mettant à l’honneur le Sacré-Cœur de Jésus, on lui apprend que des familles entières s’y consacrent.

    Epuisée par la maladie, Marguerite-Marie meurt le 17 octobre 1690 à 43 ans. Le culte du Sacré-Cœur se répand comme une trainée de poudre. Paray-le-Monial devient alors la cité du Cœur de Jésus. C’est le seul lieu au monde qui puisse se nommer ainsi.

    En 1873, à Paris, la magnifique basilique du Sacré-Cœur à Montmartre que l’on connaît encore aujourd’hui est construite. En 1899, le pape Léon 13 consacre l’univers au Sacré-Cœur car l’amour ne connaît pas de frontières. Aujourd’hui, nous trouvons des statues du Sacré-Cœur dans la plupart des églises de la Terre. Soyons donc sûrs que lorsque nous prions notre Chapelet  avec le Sacré-Cœur de Jésus, nous avons un rendez-vous d’amour avec Dieu.

    Mystère GLORIEUX

    Evangile de St Jean, chapitre 4 – verset 18 :

    Il n’y a pas de crainte dans l’amour. Aimons, puisque Lui nous a aimé le premier. Oui, voilà le commandement que nous avons reçu de lui : que celui aime Dieu aime aussi son frère.

    1e mystère glorieux : La Résurrection

    Evangile selon St Luc, chapitre 24 : «  Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici ; mais il est ressuscité. »

    Le 19e siècle va connaître un développement de la dévotion au Sacré Cœur. Il va s’exprimer par de nombreuses pratiques que nous avons encore aujourd’hui dans l’Eglise : communion réparatrice, litanies, mois de juin dédié au Sacré Cœur, chapelet, etc….

    De nombreuses communautés religieuses portent le nom du Sacré Cœur. Des églises, comme la basilique de Montmartre à Paris, lui sont consacrées. Des pays comme la France, l’Espagne, l’Equateur se sont consacrés au Cœur de Jésus.

    A l’aube du 20e siècle, le 8 juin 1899, le Pape Léon 13 consacre le monde et l’humanité entière au Cœur de Jésus. Le Pape Léon 13 explique : « nous avons erré, les ténèbres ont obscurci les esprits, la mort nous a saisis. Puisque le Sacré Cœur est un symbole et une image de l’amour infini de Jésus Christ, amour qui nous pousse à nous aimer les uns les autres, il est donc bien naturel de se consacrer à son Cœur. Alors nous pourrons guérir de si nombreuses blessures ; alors la vie reprendra, les richesses de la paix reparaîtront, les armes s’échapperont des mains. »

    Notre Père
    10 JVSM
    Gloire au Père

    Marguerite-Marie fut canonisée en 1920 par le pape Benoît 15. Et son père spirituel le prêtre La Colombière fut canonisé en 1992 par le pape Jean-Paul II.

    La fête de Sainte Marguerite-Marie est le 16 octobre de chaque année. On peut la prier pour lui demander ce qu’on appelle de « cœur de Grâce », c’est-à-dire un cœur prêt à recevoir les messages d’amour que Dieu envoie à chacun de nous. On peut demander cela pour nous-mêmes mais aussi pour les membres de nos familles, nos amis, nos ennemis.

    La fête du Sacré-Cœur n’est pas à date fixe. Elle se fête le vendredi qui suit la fête du Saint-Sacrement. Cette fête du Saint-Sacrement, également appelée Fête-Dieu, se célèbre 60 jours après Pâques. En ce jour très saint, nous pouvons prier pour que le cœur de chaque homme déborde de l’amour de Dieu.

    2e mystère glorieux : L’Ascension

    Evangile selon St Marc, chapitre 16 :

    Le Seigneur Jésus leur dit : allez dans le monde entier, proclamez l’Evangile à toute la création ».

    Après leur avoir parlé, Il fut enlevé au ciel et il s’assit à la droite de Dieu.

    Le Pape Pie 11 va compléter le travail de son prédécesseur le Pape Léon 13 et sa consécration du genre humain au Sacré Cœur.

    Le Pape Pie 11 explique ainsi dans son encyclique du 8 mai 1928 : « on promulgue des lois et des décrets contraires au droit divin aussi bien qu’au droit naturel ».

    Alors le Pape Pie 11 va ajouter à la consécration au Sacré Cœur, la REPARATION au Cœur de Jésus.

    En effet, combien sont grands les outrages, les injures, les offenses, les indifférences à cet amour infini.

    C’est ainsi que le Pape Pie 11 demande que soit récitée la prière suivante à chaque fête du Saint-Sacrement, c’est-à-dire 60 jours après Pâques :

    « Très doux Jésus, vous avez répandu sur les hommes les bienfaits de votre charité.

    Leur ingratitude n’y répond que par l’oubli, le délaissement, le mépris.

    Nous voici donc prosternés devant votre autel, animés du désir de réparer par un HOMMAGE SPECIAL, leur coupable indifférence et les outrages sont, de toutes parts, ils accablent votre Cœur très aimant.

    Nous voudrions expier pour tant de fautes lamentables, réparer chacun d’elles : désordres de la conduite, indécence des modes, scandales corrupteurs des âmes innocentes, profanation des dimanches et des fêtes, blasphèmes exécrables contre Vous et Vos saints, insultes à vos prêtres, péchés publics, révoltes des nations contre les droits et l’autorité de votre Eglise.

    Nous Vous présentons cette offrande chaque jour sur l’autel par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice.

    Notre Père
    10 JVSM
    Gloire au Père

    Sainte Marguerite-Marie nous donne cette prière d’offrande au Cœur de Jésus à dire le 1e jour de l’an :

    O Jésus ! Je vous demande de commencer heureusement cette année en vous, de la passer et finir heureusement avec vous et pour vous. Renouvelez tout l’état de mon âme, ô mon Jésus !

    3e mystère glorieux : La Pentecôte

    Acte des Apôtres, chapitre 2 :

    Les apôtres se trouvaient tous ensemble quand tout à coup, vint du ciel un bruit tel qu’un violent coup de vent qui remplit toute la maison où ils se tenaient.

    Tous furent remplis de l’Esprit Saint.

    Sainte Marguerite-Marie nous conseille de renouveler régulièrement notre donation au sacré Cœur de Jésus. Elle nous dit :

    « Lorsque vous regardez le divin Cœur de Jésus, souvenez-vous de lui donner de nouveau le vôtre et dites : O mon aimable Jésus, bien que depuis longtemps je vous ai donné mon cœur, néanmoins de nouveau je vous l’offre et le consacre. »

    Notre Père
    10 JVSM
    Gloire au Père

    4e mystère glorieux : L’Assomption

    Apocalypse, chapitre 12 : « Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête.

    Sainte Marguerite-Marie nous donne la prière suivante à la Vierge Marie pour nous guider dans notre dévotion au Sacré Cœur de son Fils :

    « O sainte Vierge Marie, notre douce Espérance, employez votre puissance pour nous loger à jamais dans cet aimable Cœur de Jésus. Priez-le d’exercer sa souveraineté sur nos âmes en faisant régner son amour dans nos cœurs. Qu’il soit le soutien de notre impuissance, la force de notre faiblesse, la joie dans toutes nos tristesses.

    O sacrés Cœur de Jésus et de Marie, suppléez à tout ce qui nous manque, consumez toutes nos froideurs et lâchetés.

    Notre Père
    10 JVSM
    Gloire au Père

    Le Cœur de Marie est le reflet du Cœur de son Fils.

    Le Cœur de Marie est appelé CŒUR IMMACULE. Sainte Marguerite-Marie souligne que le Cœur de Jésus est INTIMEMENT uni au Cœur de Marie.

    La Sainte Vierge confirme cela à Fatima le 13 juin 1917. Elle dit à Lucie :

    « Jésus veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par moi pour orner son trône. »

    C’est le 31 octobre 1942, année du 25e anniversaire des apparitions de Fatima, que le pape Pie 12 consacre le monde au Cœur Immaculé de Marie. Très sensible aux horreurs de la seconde guerre mondiale, le Pape Pie 12 présente à Marie les ravages humains, spirituels et matériels de la guerre en disant :

    « Reine du Très Saint Rosaire, Refuge du Genre Humain, victorieuses de toutes les batailles de Dieu, c’est à vous, c’est à votre Cœur Immaculé qu’en cette heure tragique de l’histoire humaine nous nous confions et nous nous consacrons.

    Laissez-vous toucher par tant de ruines, tant de douleurs, tant d’angoisses de pères et de mères, d’époux, de frères, d’enfants innocents, tant de vies fauchées dans la fleur de l’âge, tant de corps déchiquetés dans l’horrible carnage, tant d’âmes torturées et agonisantes. O Mère de miséricorde ; obtenez-nous de Dieu la paix ! 

    Nous nous consacrons à vous, à votre Cœur immaculé, ô notre Mère et Reine du monde. »

    Il convient de noter que fin 1942, la guerre mondiale prend un autre tour avec des défaites nazies et fascistes.

    5e mystère glorieux : Le Couronnement de la Vierge

    Evangile selon St Luc, chapitre 1 : Marie dit alors : mon âme exalte le Seigneur car il a jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante. Désormais toutes les générations me diront bienheureuse car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses ».

    Les Papes Jean-Paul II et Benoit XVI poursuivent au 21e siècle la consécration du genre humain au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie.

    Jean-Paul II a confié de nouveau l’humanité à la Vierge :

    « Oui, continue à te montrer mère pour tous, car le monde a besoin de toi. Que le monde ne cède pas à l’illusion d’un faux bien-être qui avilit la dignité de la personne. Aujourd’hui je te renouvelle la consécration filiale du genre humain. Que la fatigue ne nous abatte pas, que la lassitude ne nous décourage pas. A toi, avec confiance, nous nous consacrons tous. »

    Et Benoit XVI a prié ainsi :

    « A la famille humaine prête à sacrifier ses liens les plus saints sur l’autel de l’égoïsme mesquin de la race, de l’idéologie, de l’individu, notre Mère bénie est venue du Ciel.

    Aujourd’hui les groupes qui se sont consacrés à la cause de la solidarité fraternelle sont innombrables sur la surface de la Terre.

    Mère très aimable, tu connais chacun par son nom, avec son visage et son histoire. Tous, je te les confie et te les consacre, Mère Très Sainte, Mère de Dieu et notre Mère ».

    Notre Père
    10 JVSM
    Gloire au Père

    Prière de Sainte Marguerite-Marie :

    O sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, réparez tous les manquements des nôtres, brûlez nos cœurs dans vos saintes ardeurs. Nous voulons faire consister tout notre bonheur et notre joie à vivre et à mourir en qualité d’esclaves de l’adorable Cœur de Jésus et de servantes de sa Sainte Mère ».

     

     

     

     

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  • Jean-Paul II

    Cœur de Jésus, patient et d’une miséricorde infinie

     
    1920 – 2005
     
     
    Solennité du Sacré-Cœur - Vendredi 19 juin - Paroisses de Bondy et Les ...
     

    “Oui, Dieu purifie le cœur humain”

    « Seigneur Jésus, Tu es notre Sauveur et notre Dieu ! Fais que notre regard ne se fixe jamais sur d’autre étoile que celle de l’Amour et de la Miséricorde qui brille sur ta poitrine. Que ton Cœur soit donc, ô notre Dieu, le phare lumineux de la foi, l’ancre de notre espérance, le secours toujours offert dans notre faiblesse, l’aurore merveilleuse d’une paix inébranlable, le soleil qui éclaire nos horizons. Jésus, nous nous confions sans réserve à ton Divin Cœur. Que ta grâce convertisse nos cœurs. Par ta miséricorde soutiens les familles, garde-les dans la fidélité de l’amour. Que ton Evangile dicte nos lois. Que tous les peuples et les nations de la terre se réfugient en ton Cœur très aimant et jouissent de la Paix que Tu offres au monde par la Source pure, d’amour et de charité, de ton Cœur très miséricordieux. Amen ». (Prière, 1994)

    Cœur de Jésus, patient et d’une miséricorde infinie

    Angélus de Saint Jean-Paul II

    1. Cœur de Jésus, patient et d’une miséricorde infinie.
    Aujourd’hui, à l’occasion de la prière de l’angélus, nous désirons, avec Marie, relire encore une fois l’Evangile ; dans un certain sens nous le relisons tout entier, et immédiatement. En lui est décrit le Cœur de Jésus, patient et d’une miséricorde infinie.
    N’est-il pas ainsi le Cœur de Celui qui «passa en faisant le bien et en guérissant» tous ceux qui étaient tombés au pouvoir du diable (cf. Actes 10,38)? De Celui qui fit en sorte que les aveugles voient, les boiteux marchent, les morts ressuscitent? Que la bonne nouvelle soit annoncée aux pauvres (cf. Luc 7,22) ? N’est-il pas ainsi le Cœur de Jésus, qui n’avait pas Lui-même où reposer la tête, tandis que les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids (cf. Matthieu 8,20) ? N’est-il pas ainsi le Cœur de Jésus, qui défendit la femme adultère de la lapidation et lui dit ensuite: « Va, désormais ne pèche plus » (cf. Jean 8,3-10) ? N’est-il pas ainsi le Cœur de Celui qui fut appelé «ami des publicains et des pécheurs» (cf. Matthieu 11,19) ?
    2. Regardons, avec Marie, l’intérieur de ce Cœur! relisons-le dans l’Évangile tout entier! Toutefois, relisons en particulier ce Cœur au moment de la crucifixion. Lorsqu’il a été transpercé par la lance, lorsque s’est révélé jusqu’au tréfonds le mystère qui s’y trouve inscrit.
    Le Cœur patient, car il est ouvert à toutes les souffrances de l’homme. Le Cœur patient, car il est Lui-même disposé à accepter une souffrance au-delà de toute mesure humaine ! Le Cœur patient, car d’une miséricorde infinie !
    Qu’est-ce en effet la miséricorde, sinon cette mesure toute particulière de l’amour qui s’exprime dans la souffrance? Qu’est-ce en effet la miséricorde, sinon cette mesure définitive de l’amour, qui s’abaisse jusqu’au cœur même du mal afin de le vaincre par le bien? Qu’est-ce, sinon l’amour qui triomphe sur le péché du monde à travers la souffrance et la mort ?
    3. Mère, toi qui as regardé dans ce Cœur, étant présente au pied de la croix! Mère, qui, par la volonté de ce Cœur, es devenue la Mère de nous tous. Qui connaît comme toi le mystère du Cœur de Jésus à Bethléem, à Nazareth, au Calvaire? Qui comme toi sait qu’il est patient et d’une miséricorde infinie ? Qui comme toi en rend un témoignage incessant?

     

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  • LA FABULEUSE HISTOIRE DU SACRE CŒUR

    DE

    ST GERMAIN DU CRIOULT

     

     

    Difficile de garder la tête froide lorsqu’on exhume l’histoire du Sacré Cœur de St Germain, tant elle fut glorieuse, en ce début du 20ème siècle.

    Difficile également de comprendre, sans les moyens de communication actuels, la vitesse à laquelle s’est répandue l’œuvre, et son ampleur : en  1933,  38000 personnes de France et de l’étranger, y étaient associées,  du plus humble donateur aux plus  prestigieux  la moindre n’étant pas l’Impératrice Eugénie. Quelle efficacité « du bouche à oreille » !

    Difficile encore d’imaginer, la guerre ayant tout effacé (les allemands dynamitèrent l’église), le faste dont fut entouré ce sanctuaire.

    La présence dans l’actuelle église des 146 ex-voto,  pouvant intriguer le visiteur, ne donne pas cependant, la mesure du nombre de guérisons obtenues, et  de leurs témoignages humains figurant dans les bulletins mensuels du « Divin Médecin ». Pour la consécration solennelle,  le 2 juillet 1912 (un site internet rappelle celle-ci par une photo),  le Pape Pie X, adressait un télégramme. N’a-t-on pas été dans un des bulletins, jusqu’à comparer ce sanctuaire du bocage à Lourdes…

    Mais tout ceci n’aurait probablement pas vu le jour, sans la conviction et la persévérance inouïes d’un homme, l’Abbé Pihan. Etrange coïncidence, que nous sortions de l’oubli cette page du passé, l’année de la commémoration du centenaire de la loi sur la séparation de l’Eglise, et de l’Etat ; car cette loi, que l’Abbé Pihan traitera de « scélérate », aura  pour effet de décupler son énergie. Il faut replacer le tout dans le contexte de l’époque. Il n’en demeure pas moins qu’il aura soufflé sur St Germain une volonté , qui bousculera le vie même des Germainois,  qu’ils soient catholiques ou non (la commune avait à sa tête un maire protestant),  avec la création,  d’une école libre, d’une maison de santé, d’une école de dentellière etc. La générosité des donateurs rendait quasiment tout, possible…

     

    Nous vous conterons plus en détail, au fil des parutions d’En Marche, cette extraordinaire histoire, laquelle,  espérons, à sa lecture, vous rendra aussi heureux que nous.

     

    Ps : prémonitoire ? Voici ce qu’écrivait l’Abbé Pihan au début de son œuvre « il faut le redire parce que c’est malheureusement la vérité, nous oublions vite même les choses par nous jugées dignes d’intérêt. »

     

     I – DU COURAGE ET…DU REPONDANT

      

    Lorsque l’Abbé Pihan arrive à la tête de la cure de St Germain, à l’aube du xxème siècle, ses sentiments sont partagés ; la joie de retrouver une paroisse, où, au lendemain de son ordination en 1883 il avait été vicaire,  est tempérée par le souci d’une église inachevée. Le conseil municipal ne donnera son accord pour la poursuite des travaux, une fois l’arriéré  réglé, et  provision faite sur le montant de ces travaux. Tout en considérant cette décision municipale légitime, elle le place devant la difficulté de réunir la somme nécessaire.

     

    Nous sommes également à l’aube du vote de la loi de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Monte en France un anticléricalisme qui se traduit par des articles dénonciateurs (déjà) sur des comportements au sein même de l’Eglise et, sur des expulsions de communautés religieuses.

    Profondément affligé par cet état de fait, l’Abbé Pihan, en pleine force de l’âge (42 ans) doté d’une bonne constitution physique (photo ci-contre, le port est altier)  n’est pas homme à capituler.

    Il succède à l’Abbé Barbier. Ce dernier,  sachant les tracasseries de ses prédécesseurs, les Abbés Gautier et Houel  dans leurs démarches pour reconstruire l’église (l’ancienne vétuste, avait près de 1000 ans),  confia la réussite de cette reconstruction au Sacré-Cœur. C’est au nom du Sacré-Cœur, que l’Abbé Barbier quêta et sollicita de tout côté. Son entreprise fut interrompue par son décès. Mais il eut le temps de faire élever la nef, et  l’élégant clocher de 45  mètres.  L’abbé Pihan s’inscrit dans cette continuité en consacrant officiellement,  le 25 décembre 1900, l’église au Sacré Coeur ; Elle l’était déjà, depuis 1842 à la Vierge Marie ; la paroisse de St Germain-du-Crioult est en effet une des plus anciennes affiliées à l’archiconfrérie du Cœur immaculé de Marie.

        Pour une grande partie du 19ème siècle, et notamment depuis les révélations reçues par Marguerite-Marie dans son couvent de Paray le Monial au 17ème siècle et  précédemment, les initiatives liturgiques de Saint Jean Eudes ( normand), les confréries et les consécrations au Sacré Cœur sont encouragées par des Papes successifs. En 1856 à la demande des évêques français, le pape Pie IX étend au monde entier la fête du Sacré Cœur. Mgr d’Hulst recteur de l’Institut Catholique parlera du 19ème siècle comme « le siècle du Sacré Cœur » : une des plus belles preuves, culmine sur la butte Montmartre.

    L’Abbé Pihan  a donc toute raison d’espérer la bénédiction de sa hiérarchie « Nous souvenant que la sainte obstination est fille d’une robuste confiance, en avant donc pour le Sacré Cœur ».

         

    « COMMENT OSEZ-VOUS ? »

                                     

    A son intention de faire appel à la générosité des « personnes riches et bienfaisantes », plusieurs personnes le mettent en garde « Comment osez-vous, en ces temps troublés, quêter pour une église qui, peut-être, sera fermée prochainement ». C’est mal connaître la détermination et la foi de ce prêtre, qui leur répond  « notre grand tort à nous catholiques, reconnaissons le humblement, c’est de trop travailler pour le temps et pas assez pour l’éternité, c’est de trop ménager les intérêts apparents de l’heure présente sans nous dire qu’ainsi nous abdiquons peu à peu nos droits et notre dignité, et conséquemment les droits imprescriptibles de Dieu et de la religion que nous devons défendre en tout et partout, c’est à cet effet que nous avons été créés » et d’ajouter « cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, le reste vous sera donné par surcroît a dit Notre Seigneur, douterions-nous de sa parole ? 

         

    II - NAISSANCES D UNE ŒUVRE ET D’UN SANCTUAIRE

     

    Sa résolution prise de consacrer l’église de St Germain au Sacré Cœur « Espérance des malades », l’Abbé Pihan  s’attelle corps et âme à cette tâche. En 1903, cela fait plus de deux ans qu’il s’active, sans le succès escompté, à sa collecte pour l’édification de ce sanctuaire. Le transept et ses deux chapelles latérales, toujours  à  construire, représentent une somme importante. L’argent des bienfaiteurs est particulièrement sollicité en ce début de siècle « nos vieux temples religieux tombent, en maints endroits de vétusté. »

     Il n’est pas difficile d’imaginer, les soirées passées à tourner le problème en tout sens. Son intuition lui dicte de réunir au plus vite cet argent, les nuages s’amoncelant à l’horizon  Il possède déjà  pour l’époque, un sens rare de la communication. C’est un  rédacteur. Chaque mois, il le prouve, avec la parution d’un bulletin paroissial. Idée lumineuse (il y en a souvent une, à la base d’une réussite), sans se préoccuper du temps,  qu’exigera celle-ci, il crée un second bulletin, également mensuel,  exclusivement réservé à cette œuvre et l’intitule «Le Divin Médecin ». Le numéro 1 paraît le 10 juin1903.

     

    « SOYEZ NOS ZELATEURS »

     

     C’est ainsi qu’il titre, dans son premier exemplaire, après une chronique de l’œuvre,  son chapitre faisant appel à la générosité. Il y a plusieurs moyens « prendre un abonnement au Bulletin et, chaque mois, après l’avoir lu, le communiquer à des personnes amies ; nous envoyer surtout des adresses de catholiques pieux et charitables, afin que nous puissions les solliciter en particulier directement. » Il donne ensuite l’assurance de sa discrétion. Il fait imprimer des images à pointer (le téléthon n’a rien inventé) et  paraître le modèle dans son bulletin  « selon que chacune des petites cases de l’image sera pointée à 5, 10, 25, 50 centimes ou un franc, cette image produira 1, 2, 5, 10 ou 20 francs. » L’aspect matériel exposé, il aborde le spirituel. Car il se sent « comptable » vis-à-vis de ceux, de plus en plus nombreux, qui recommandent leurs malades.

          

    UNE GARDE D’HONNEUR

     

    Jugeant les prières publiques du dimanche, comme celles plus particulières que sont les « siennes et celles de son vicaire, insuffisantes, il demande à des jeunes filles pieuses de la paroisse de bien vouloir former au Sacré Coeur une « garde d’honneur » ; ce jeune sanctuaire possède une statue provisoire  « sous un dais de velours rouge » (1).

     Ces jeunes filles (on ne peut s’empêcher de songer aux vestales) viennent, chaque jour réciter des litanies, une dizaine de chapelet  avec, entre chaque Ave, les invocations. Il peut compter sur la piété de ses paroissiens.

    Ce cocktail  de ferveur, d’organisation et de travail (l’Abbé Pihan n’aura plus de répit ; le boulanger du village apercevra souvent la lumière du presbytère allumée la nuit) va prendre ; l’œuvre se répandra.

     

     

    (1)   La future statue préoccupe immédiatement l’Abbé Pihan ; il la veut en marbre blanc d’Italie, et  lance dans cet excellent support qu’est son bulletin, un concours de sculpteurs…11 artistes  y participent (voir reproduction ci-jointe), et par leur vote, ce sont les abonnés qui vont désigner le lauréat. Parallèlement une souscription  a été lancée. Elle est financée en un seul don : une demoiselle offre 3.500 Fr. de l’époque, 11687 de nos euros.

     

      

     III      LE TEMOIN D’UNE ŒUVRE

     

    Mois après mois, et ceci pendant plus d’un demi-siècle, le bulletin du « Divin Médecin » relatera la vie du sanctuaire du Sacré-Cœur de St Germain. Il est encore dans de nombreuses mémoires. Il est toujours surprenant, lorsqu’on se retrouve parfois loin de son clocher, de s’entendre dire, comme de la part d’un trappiste « vous avez un sanctuaire du Sacré Cœur  à St Germain ! ». Il faut dire que l’Abbé Pihan et, ses successeurs par la suite, ont admirablement œuvré pour faire connaître son existence.

    Mais revenons à la période de la création de ce bulletin en 1903 : il n’a pas pour but de rayonner dans une sphère limitée à la paroisse et ses environs. Son auteur lui espère un déploiement d’ailes, qui le portera partout où des bienfaiteurs pourront s’associer à cette œuvre et des malades retrouver l’espérance.

     

                                          « J’AI EU TORT »

     

    Les bienfaiteurs : ils ont à la fin de l’ouvrage leur nom cité, également dans la liste des offrandes où la somme est précisée…n’y a-t-il pas une certaine habileté de l’auteur ? L’Abbé Pihan aime inviter des prédicateurs, et l’un d’eux,  pas le moindre,  puisqu’il s’agit de l’Abbé Thiriet, ancien père supérieur des chanoines de Montmartre, a éprouvé, lui aussi, à la lecture de ces bulletins, un certain malaise, dissipé ensuite, après son séjour à St Germain,  mais laissons le parler « De prime abord, j’envisageais votre pieuse entreprise comme un excellent moyen d’obtenir de la charité chrétienne les ressources nécessaires pour la reconstruction de votre église en lisant vos bulletins. Je me disais c’est une heureuse inspiration d’un prêtre habile à susciter des offrandes. J’ai eu tort. Après avoir vu de près les merveilles dont j’ai été témoin, il m’est facile de porter un jugement tout opposé. »

     

    UN BOTTIN MONDAIN

     

    Bayeux, Caen, Paris, Le Mans, Nantes, Boulogne sur Mer, Rouen, Agen etc. des départements de Mayenne, Meurthe et Moselle, Côtes du Nord, Finistère, Jura, Aisne, d’Ardèche et d’Outre-mer ; Suisse, Autriche, Ecosse, Etats-Unis etc.  pour l’étranger ;  des congrégations et communautés ; barons et baronnes, vicomtes et vicomtesses, comtes et comtesses, marquis et marquises, ducs et duchesses, un amiral, parmi eux, des noms appartenant à l’histoire de France, sans oublier l’Impératrice Eugénie, tout un bottin mondain ! Puis tous ces donateurs sans titre ou encore anonymes,  mais tout aussi zélés, et ceci dès 1903 ! Inouï ! Cela dilate le cœur de notre Abbé Pihan reconnaissant, qui écrit « En ces tristes jours où tout semble se désagréger, qu’il semble bon de se sentir en union parfaite de pensées et de sentiments avec des amis, cette union plus que jamais fera notre force et nous lutterons avec plus de courage, parce que nous avons la certitude que Dieu bénira nos efforts. » 

    Et il les bénit, à en juger les témoignages de grâces diverses obtenues, dont certaines sont extraites du courrier, pour être contées dans le bulletin.

     

     

    IV – ESPERANCE DES MALADES

     

    S’intéresser à une histoire locale,  conduit souvent à sortir du cadre strict de celle-ci. Nous sommes entrés dans l’histoire de ce culte que nous ignorions comme beaucoup de nos contemporains.  Il semblerait  que seul le sanctuaire de St Germain du Crioult ait été spécialement voué aux malades. L’Abbé Pihan dans son histoire abrégée dit lui-même avoir eu  cette « providentielle pensée ». C’est alors que Mgr Amette Evêque de Bayeux (il deviendra ensuite cardinal, archevêque de Paris(1) donna le nom de sanctuaire, Espérance des malades et autorisa la publication du bulletin mensuel du « Divin Médecin », le Pape Pie X offrait sa bénédiction. Les recommandations et demandes de guérisons vont, dès lors, affluer de partout.

       

    MAGNIFIQUE TRAVAIL

      

     En introduction des témoignages de guérison, transcrits dans les bulletins , l’Abbé Pihan précisait à chaque fois « Conformément au décret du Pape Urbain VII, nous déclarons ne vouloir donner qu’une autorité purement humaine aux récits et témoignages insérés dans ce bulletin ». Moulins 8 juin 1907 « Guérison inespérée » et c’est signé L.B ; Florensac 3 juin 1907 « l’enfant brûlé va très bien maintenant » ; Vimoutiers 8 juin 1907 « la jeune fille est guérie » ; Boran (Oise), Bousbecque  (Nord), Carignan(Ardennes), Le Havre, Reims, Brest, Paris, Lyon, Oran (Algérie) etc. etc. Cinq à six témoignages viennent ponctuer chaque bulletin. Et il en est un, dont l’histoire mérite d’être contée. L’Abbé Massiot curé de 1945 à 1957 de St Germain, à qui l’on doit le classement et le magnifique travail de reliure des bulletins, la dévoile, dans son histoire abrégée du sanctuaire.

     

    COMME AGAR DANS LE DESERT

    Il cheminait bien tristement le pauvre père de famille, l’âme navrée de douleur. Le médecin lui avait déclaré, le matin même que son fils atteint de pneumonie, allait succomber.

    Et comme Agar dans le désert, il avait fui pour ne pas voir mourir son enfant.

    Tout en marchant, il repassait dans sa mémoire tous les sacrifices consentis depuis quinze ans pour soutenir une existence si frêle, et ils allaient être vains. Dans cette errance, se présenta la rencontre providentielle d’un ami « Comme vous paraissez affligé, y aurait-il indiscrétion à vous demander la raison de votre douleur ? »

    Et le malheureux père raconta la triste situation dans laquelle il se trouvait. « c’est sûrement Dieu qui permet cette rencontre. » lui répond cet ami qui lui raconte comment se trouvant confronté à pareil malheur avec son petit Jean, il avait appris l’existence d’un sanctuaire à St Germain du Crioult où l’on priait chaque jour le Sacré-Cœur pour les malades « je fis enrôler mon enfant dans la pieuse association et je m’empressai de suspendre au cou de Jean la médaille bénite. A partir du moment où cette médaille fut remise, le mieux se fit sentir et le médecin tout surpris, déclarait deux jours après, mon enfant sauvé. » Et cet ami fit parvenir une médaille pour l’adolescent, qui lui aussi sera guéri.  Cette rencontre se déroulait dans la ville de Caen, en 1914.

     

                                                     EPILOGUE

    20 années plus tard, un vendredi du mois de juillet 1934, un jeune prêtre du diocèse se présente à la sacristie de l’église de Saint Germain. Il y est accueilli par l’Abbé Pihan « Vous rappelez-vous, Monsieur le Curé, ce père de famille qui, en 1914 vint vous prier d’intercéder auprès du Sacré-Cœur pour son fils Jean, malade, condamné par le médecin ? C’est moi ! Ordonné prêtre à la dernière ordination, je viens célébrer en votre église, une messe d’actions de grâces. »

                                                                                    .(1)nous consacrerons un chapitre à  cet homme d’exception, probablement auteur de la très belle poésie sur St Germain.

     

                         V -  POURQUOI ST GERMAIN ?

     

     

    A la lecture de toutes ces guérisons et vœux exaucés, pourquoi le sanctuaire de St Germain du Crioult aurait-il bénéficié d’autant de grâces ? Il n’y eut pas d’apparitions comme celle du Christ à sœur Marguerite-Marie au couvent de la Visitation à Paray le Monial ou celle de la Sainte Vierge à une enfant de Lourdes, sans citer les autres.

    Qu’est-ce qui a pu donner autant de confiance à un abbé, fut-il animé de la foi la plus profonde ?

     Nous avions souligné dans un tout premier chapitre, sa joie de retrouver la paroisse de St Germain où il avait été précédemment vicaire. Il succédait à une lignée de prêtres  qui contribuèrent au prestige de la cure, en même temps qu’au leur, comme cet Abbé Le Révérend qui fut député à l’Assemblée Nationale en 1787 ; Guillaume Boutry de Monville, eudiste, dont l’histoire sera écrite par Frédéric Alix ;  le prêtre le plus remarquable étant « sans contredit » pour l’abbé Pihan, l’abbé Edouard Martin « les paroissiens accouraient en foule pour l’entendre » et afin de pouvoir contenir tous les fidèles, fut construit un transept. Il entreprit, comme le curé d'Ars, un catéchisme de persévérance dans sa paroisse. St Germain ne pouvait espérer conserver ce « Bossuet » en sa paroisse. L’abbé Martin devint par la suite vicaire général et accompagna son Evêque aux Antilles.

    Si l’esprit religieux est si bien conservé en cette paroisse, l’abbé Pihan l’impute à ses zélés prédécesseurs.

      

     7 prêtres originaires de St Germain

     

    Ce qui porte aussi notre abbé à croire en la bienveillance divine sur sa nouvelle paroisse, ce sont les vocations nées dans celle-ci. Avant 1900, 7 prêtres sont en effet originaires de St Germain (1) dont le chanoine Lautour, ( tout habitant de St Germain se rendant pour la première fois dans l’église de St Catherine à Honfleur a la surprise de voir sur une plaque le nom de sa commune cité, par le biais de ce  prêtre originaire,  doyen de cette paroisse). Vocations auxquelles il faut ajouter celles de 12 religieuses.

    Les consécrations à la Vierge en 1842, et au Sacré-Cœur en 1900,  font espérer d’autres guérisons. L’église possède déjà des ex-voto.

     Convaincu, l’Abbé Pihan, l’est aussi dans la force de la prière, qu’il sollicitera également hors du sanctuaire, en demandant par la suite aux enfants de l’école du Sacré Cœur de St Germain de s’y associer. M. Méligne instituteur de 1947 à 1972,  nous a confirmé,  que la pratique de la prière chaque midi  perdurait, ainsi que la journée sans classe, le jour de la fête du Sacré Cœur où toute l’école se rendait aux offices., de même  que d’anciens élèves de celle de Condé  se rappellent être montés à pied à  la célébration de cette fête.

     

     

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  • 28 avril - Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
    Illustration
     
    Le secret de Marie et ses conditions

     

    § 1 Âme prédestinée, voici un secret que le Très-Haut m'a appris, et que je n'ai pu trouver en aucun livre ancien ni nouveau. Je (vous) le confie par le Saint-Esprit, à condition :

    - Que vous ne le confierez qu'aux personnes qui le méritent par leurs oraisons, leurs aumônes, mortifications, persécutions, et zèle du salut des âmes et détachement.

    - Que vous vous en serviez pour devenir sainte et céleste ; car ce secret ne devient grand qu'à mesure qu'une âme en fait usage. Prenez bien garde de demeurer les bras croisés, sans travail ; car mon secret vous deviendrait poison et serait votre condamnation...

    - A condition que vous remerciez Dieu, tous les jours de votre vie, de la grâce qu'il vous a faite de vous apprendre un secret que vous ne méritiez pas de savoir.

    Et à mesure que vous vous en servirez dans les actions ordinaires de votre vie, vous en connaîtrez le prix et l'excellence que vous ne connaîtrez d'abord qu'imparfaitement, à cause de la multitude et de la grièveté de vos péchés et de vos attaches secrètes à vous-même.

    § 2. Avant de passer outre dans un désir empressé et naturel de connaître la vérité, dites dévotement, à genoux, l'Ave maris Stella et le Veni Creator, pour demander à Dieu la grâce de comprendre et goûter ce mystère divin...

     

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

    Dans Le Secret de Marie §1-2.

    Voir aussi l'Encyclopédie Mariale

    Prions :
    Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
    Amen.

     

     

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